Dans « Orpheus Britanicus », Henry Playford décrit « l’extraordinaire talent de Purcell » et ajoute qu’ « il fut admiré pour sa maîtrise de la voix, étant doté d’un extraordinaire génie pour exprimer l’énergie des mots anglais ».
Ses chansons sont une caractéristique constante de sa production : merveilleusement intimistes, parfois paillardes et explicites, dont les textes proviennent de diverses sources, et notamment de Shakespeare et Dryden.
Elles sont interprétées par le contre-ténor Paul-Antoine Bénos Djian, l’un des jeunes talents les plus excitants du moment, à l’affiche, aujourd’hui, des meilleures productions baroques : « Mitridate » avec Marc Minkowski à Valenciennes, « Rodelinda » au Théâtre des Champs-Elysées, « Il Primo Omicida » avec Jaroussky à Salzbourg, « Giulio Cesare » avec l’English Touring Opera …
C’est l’Ensemble Alia Mens qui l’accompagne ici avec son fondateur et directeur, Olivier Spilmont, fort de son parcours de claveciniste et de son apprentissage de la direction d’orchestre, et qui consacre aujourd’hui une grande partie de son travail à l’œuvre de Jean-Sébastien Bach.