Créé en 1999 et en résidence au Théâtre du Jeu de Paume d’Aix-en-Provence, Café Zimmermann se situe aux premiers rangs du concert baroque en France et en Europe. Tenant son nom du célèbre établissement tenu par Gottfried Zimmermann dans la Leipzig du XVIIIe siècle, l’ensemble s’attache à faire revivre l’émulation artistique portée par l’établissement.
Pour cela, il collabore notamment avec des artistes tels que Sophie Karthäuser, Emöke Barath, Giuliano Carmignola, Rupert Charlesworth, Lorenzo Coppola, Damien Guillon ou encore des chœurs comme Vox Luminis et Accentus.
Café Zimmermann se produit dans les salles de concert et les festivals internationaux parmi les plus renommés, tout en promouvant la musique du XVIIIe siècle auprès d’un public élargi par des actions de sensibilisation inventives. Café Zimmermann se produit régulièrement lors de tournées internationales, aux Etats-Unis, au Japon, en Chine ou encore en Amérique du Sud. Ses enregistrements discographiques – surtout ceux de Jean Sébastien Bach – sont salués par la critique spécialisée et récompensés par plusieurs Diapasons d’Or et Chocs Classica.
Ce programme a pour principe celui de la « playlist » aujourd’hui usitée ou celui des fameux livres de musique dont les musiciens annotent les pages et les pièces qui leur plaisent particulièrement. Sont ainsi présentées des œuvres intimes composées par Jean Sébastien Bach à la fin des années 1740. On y découvre les sonorités de la formation qu’avait choisie Bach pour sa sonate en trio de son Offrande Musicale (1747). S’y ajoutent différents airs qui, par leur côté seulement instrumental, permettent une autre qualité d’écoute et laissent davantage libre cours à l’imagination des auditeurs.
Ce programme fait une excursion par Mozart qui annota et arrangea certains des airs du maître allemand jusqu’au choral final que Bach aimait tout particulièrement : une fugue à trois voix pour clavecin et flûte que son fils Carl Philipp Emanuel avait fait imprimer à la fin du testament musical de son père avec cette épitaphe « Devant ton trône, je vais comparaître. »