Elue « Révélation » aux Victoires de la Musique 2016, Lucienne Renaudin Vary joue aujourd’hui en solo ou avec les plus grands orchestres internationaux et dans les salles les plus prestigieuses.
Notre jeune trompettiste, qui est dans la lignée des Maurice André – la référence absolue de l’instrument – et, plus près de nous, de David Guerrier, et que « le Monde » qualifie joliment de « Fée trompette », a une identité artistique unique qui lui permet de briller aussi bien sur les scènes classiques que sur la scène jazz.
Et nul doute que sa précision, son raffinement et son expressivité serviront magnifiquement les trois grands concerti qu’elle a choisis d’interpréter.
Pour l’accompagner dans ce parcours musical, nous retrouvons l’Orchestre national Avignon-Provence, et, pour la première fois à Musique Baroque en Avignon, sa directrice musicale Debora Waldman, qui a souhaité associer Mozart et Haydn, avec la n°36 du premier, dont elle saura nous faire partager le ton malicieux, et avec « Les Adieux » du second, la plus célèbre du compositeur, avec cet Adagio final (un cinquième mouvement ?) où les musiciens désertent l’orchestre les uns après les autres pour ne plus rester que deux violons seuls, pianissimo !